Mon adolescence avec mes cheveux texturés
- 9 avr.
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Dernière mise à jour : 10 avr.

Lorsque j'étais enfant, donc, j'étais fascinée par les cheveux des autres petites filles qui étaient différentes de moi. C'est humain, je pense, notamment en matière de cheveux de vouloir des cheveux lisses quand ils sont bouclés et des cheveux bouclés lorsqu'ils sont lisses. Sauf que lorsqu'on a les cheveux crépus, c'est différent car là où les cheveux bouclés et les cheveux lisses sont souples et doux, les nôtres ne le sont pas si nous ne savons pas nous y prendre.
J'ai donc un assez mauvais souvenir du collège où j'étais la moche de la classe, je voyais mes petites camarades de classe à leurs premiers flirts et moi, personne ne voulait de moi, ajoutez à cela une tenue très colorée et vous avez un portrait parfait de l'enfant manquant grandement de confiance en elle. Et encore, j'avais de la chance car ma mère ne m'avait pas défrisé les cheveux, elle le faisait pour elle , mais pas pour moi, ce qui, avec le recul est une bonne chose.
Je suis donc allée au lycée, et là, je les ai défrisés, la révélation, j'étais métamorphosée, je me sentais belle et on me le disait. J'ai commencé à avoir des petit amis, mais aussi loin que je me souvienne cette question capillaire restait toujours présente. La plupart du temps je portais mes cheveux attachés en chignon, bien plaqués avec du gel. Je me souviens de certains petits copains qui voulaient voir mes cheveux détachés, mais ce n'était pas possible car une fois détachés, c'était le fouillis là dedans.
Je ne souhaite à aucune jeune-fille une expérience similaire avec ses cheveux. Apprenons donc ensemble à la jeune génération comment avoir les bons gestes.
Affectueusement,
Joëlle
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